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ESHRE

(European Society of Human Reproduction and Embryology)

La Société européenne de reproduction humaine et d'embryologie est une société savante et une organisation à but non-lucratif fondée en 1985 et basée à Belgique. Son but principal est de promouvoir l'intérêt pour la biologie de la reproduction et la médecine, ainsi que leur compréhension.

 

ESHRE collabore à l’échelle mondiale et préconise des améliorations universelles de la recherche scientifique et une harmonisation des pratiques cliniques. Elle fournit également des conseils qui améliorent la sécurité et l’assurance qualité dans les procédures cliniques et de laboratoire.

 

Les activités d’ESHRE comprennent l’enseignement, la formation et les accréditations professionnelles, ainsi que le développement et la maintenance de registres de données. Il facilite et diffuse également les recherches sur la reproduction humaine et l'embryologie auprès du grand public, des scientifiques, des cliniciens et des associations de patients. ESHRE collabore avec des politiciens et des décideurs politiques de toute l'Europe.

Analyse du Discours

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L’ESHRE évalue la question de l’autoconservation ovocytaire et son acceptabilité dans le contexte à la fois des évolutions technologiques qui ont conduit à la stabilisation et la démonstration des résultats convaincants de la technique, ainsi que dans le contexte des évolutions de la société. Cela a conduit à un recul de l’âge de maternité sans diminuer les pressions ressenties par une grande partie des femmes à procréer. Selon l’ESHRE, dans ce contexte l’autoconservation peut donner aux femmes un « espace de respiration ». L’ESHRE estime que les arguments contre l’autorisation de l’application de cette technologie ne sont pas convaincants. Ses recommandations incluent la nécessité d’informer les femmes intéressées par la cryoconservation de leurs ovocytes. L’enjeu de l’information survient également pour éviter que les femmes se fassent de faux espoirs. Pour l’ESHRE, les femmes ont plus de chances de donner naissance à un enfant en bonne santé à un âge relativement précoce et si leur grossesse est naturelle.

 

Finalement, l’ESHRE estime que les centres offrant ce service doivent avoir l’expertise nécessaire pour utiliser efficacement la cryoconservation des ovocytes. Selon l’organisation, les centres ont également la responsabilité de contribuer à la collecte de données.

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Positionnement par rapport aux trois nœuds de la controverse 

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 RISQUES : Quels sont les risques liés à la technique et son utilisation ?

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La procédure médicale est lourde pour la femme. Elle est seulement acceptable en fonction du degré de nécessité de la procédure (faible risque de saignement et d’infection).

Les risques dans le cadre de FIV sont considérés comme faibles comparés aux bénéfices.

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FINANCEMENT : Qui finance, pour qui et sous quelles conditions ?

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Il faut séparer la stimulation ovarienne et la récolte des gamètes de l’utilisation des ovocytes. La stimulation ovarienne ainsi que la récolte des gamètes ne sont pas considérées comme de réels besoins médicaux, alors que leur utilisation répond à un problème de fertilité lié à l’âge. La couverture maladie devrait donc s’appliquer à l’utilisation des ovocytes mais pas nécessairement à la stimulation et à la récolte.

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PROJET FAMILIAL : Quel projet familial émerge ? 

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L’autoconservation peut donner plus de liberté aux femmes, dans la mesure où elles sont contraintes par leur horloge biologique alors que les hommes restent fertils plus tardivement. L’autoconservation favorise plus de justice dans le processus de reproduction.

 

Il faut mettre en place des dispositifs afin de permettre aux femmes une grossesse à un âge relativement jeune après les avoir informées de la baisse de leur fertilité en fonction de l’avancement de leur âge tout en facilitant l’aboutissement d’un projet familial à des femmes plus âgées. L’autoconservation répond à ce double objectif.

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Retrouver le rapport de 2012.

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Cartographie de l'acteur

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