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La Fédération Nationale des Associations Familiales Protestantes

(membre de l'UNAF)

L’Union Nationale des Associations Familiales ou UNAF est une institution nationale chargée de promouvoir, défendre et représenter les intérêts de toutes les familles vivant sur le territoire français, quelles que soient leurs croyances ou leur appartenance politique.

Union et non fédération d’associations, elle permet aux familles de s’exprimer, dans toute leur diversité, pour une politique familiale globale, innovante et forte.

 

La Fédération Nationale des Associations Familiales Protestantes (FNAFP, connue également comme FAFP ou encore l’Association des AFP) est un mouvement familial à but général, créé en 1941 et membre fondateur de l’UNAF. La FNAFP a pour objet : de fédérer l’ensemble des associations familiales protestantes, locales, départementales ou régionales ; de promouvoir une action associative et familiale fondée sur les principes de la Réforme ; de participer à la réflexion de la société et de l’Etat, pour promouvoir le soutien des familles à travers les réformes nécessaires.


L’UNAF et la FNAFP sont les seuls acteurs que nous avons pu rencontrer à s’opposer totalement à l’autorisation de l’autoconservation ovocytaire. Pour en savoir plus, nous avons rencontré Sandra Blasiak, une membre de la Fédération Nationale des Associations Familiales Protestantes (FNAFP), et par extension, membre désignée (par son association au sein de la FNAFP, que l’on appellera AFP) de l’Union Nationale des Associations Familiales (UNAF). Durant l’entretien, elle parle au nom de la FNAFP et de l’UNAF mais exprime également ses opinions personnelles.

Analyse du Discours

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Mme Blasiak rejoint, dans l’ensemble, la position exprimée par la présidente de l’UNAF, Marie-Andrée Blanc, devant l’Assemblée nationale, qui affirme que « favoriser la conservation des ovocytes dans le seul but de permettre aux femmes de reporter leur grossesse afin d’accéder à une égalité professionnelle ne semble pas participer à un projet d’émancipation des femmes». L’UNAF considère la banalisation de l’autoconservation comme un risque à la fois médical et sociétal, notamment en évoquant la marchandisation de la grossesse et du corps de la femme. La question de l’autoconservation est considérée comme une réponse erronée au problème de l’inégalité femmes-hommes dans le monde du travail.

 

L’un des principaux arguments souligné par Sandra Blasiak au sujet de la controverse est le respect de la temporalité de l’être humain. Elle met en avant le fait que le corps humain a une temporalité et une horloge biologique propre, et que tenter de différer cette temporaliter ou la modifier par des moyens artificiels peut être contre-productif. En faveur d’une temporalité corporelle naturelle, Blasiak affirme son opposition à l’autorisation de l’autoconservation ovocytaire, sauf dans des cas « extrêmes », en mettant en avant le fait que toute autorisation partielle ou exceptionnelle ouvrirait forcément la voie à une autorisation générale. Elle ajoute que son opposition par principe à l’autorisation de la procédure pour des raisons de convenance, défend l’idée d’un souci de protection de l’être humain.

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Positionnement par rapport aux trois nœuds de la controverse 

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 RISQUES : Quels sont les risques liés à la technique et son utilisation ?

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L’autoconservation ovocytaire implique des risques de marchandisation, de manipulation et des activités illicites liées à la vitrification, notamment le vol et le trafic du matériel génétique.

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FINANCEMENT : Qui finance, pour qui et sous quelles conditions ?

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L’association ne considère pas l’argument financier comme central.

On peut considérer l’autoconservation comme un luxe. Il existe encore des urgences médicales qui ne sont pas remboursées par la sécurité sociale, alors que l’autoconservation n’est pas nécessaire à la survie d’une personne.

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PROJET FAMILIAL : Quel projet familial émerge ? 

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Le corps humain a une temporalité et un horloge biologique propre qu’il faut respecter. Tenter de différer ou modifier cette temporalité par des moyens artificiels peut être contre-productif.

Les tentatives de retarder une grossesse sont souvent susceptibles ne contribuent pas à l’épanouissement des femmes car cela leur met une pression supplémentaire de la part de la société en générale et potentiellement de la part de leurs employeurs : celle de devoir procréer.

Plutôt que d’adapter l’être humain et le corps humain aux exigences de performances professionnelles induites par la société, c’est la société elle-même qui devrait s’adapter aux besoins des êtres humains.

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Voir l’entretien intégral avec Sandra Blasiak

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Cartographie de l'acteur

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