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Réseau fertilité France

Réseau Fertilité France est une association qui s’engage pour informer, aider et défendre un accès libre aux techniques de préservation de fertilité. Leur but est, entre autres, de permettre aux femmes d’accéder aux informations relatives à l’évolution de leur fertilité ovarienne avec l’âge et aux techniques d’autoconservation ovocytaires existantes.

 

L’association a été auditionnée par l’Assemblée Nationale (17 Octobre 2018) via la personne de Larissa Meyer, présidente de Réseau fertilité France.

Analyse du Discours

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Selon cette association, deux facteurs rendent aujourd’hui urgente l’ouverture de l’autoconservation ovocytaire en France : le recul de l’âge de la première grossesse et l’accroissement du nombre de femmes devant recourir au don d'ovocytes créant une pénurie dans les banques. 

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Cette mesure de prévention de l’infertilité liée à l’âge serait alors une « mesure de santé publique » qui s’inscrit dans la lignée des droits des femmes à planifier leurs grossesses.

 

« La prévention de cette infertilité liée à l’âge par l’autoconservation ovocytaire est une mesure d’avenir, nécessaire à l’accompagnement serein d’une évolution du calendrier biographique des françaises. »

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Positionnement par rapport aux trois nœuds de la controverse 

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 RISQUES : Quels sont les risques liés à la technique et son utilisation ?

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Le discours de l'association est principalement orienté autour des conditions d’utilisation de cette technique, mais ne s’attarde pas sur le risque encouru, bien qu’il informe de la lourdeur de certains traitements notamment de la stimulation ovarienne.

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FINANCEMENT : Qui finance, pour qui et sous quelles conditions ?

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L’autoconservation ovocytaire présente un coût d’environ 3500 euros, distribué de la manière suivante : les traitements reviennent environ à 1000 euros, alors que le forfait relatif au prélèvement, au travail de laboratoire et au stockage pendant 10 ans, revient à environ 2500 euros.

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Réseau Fertilité France propose un modèle de financement partagé de l’autoconservation ovocytaire :

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  • les femmes couvriraient les frais de laboratoire et ceux engendrés par la congélation,
  • la sécurité sociale couvrirait les traitements hormonaux inhérents à la stimulation ovarienne, comme elle le fait pour toutes les patientes prises en charge en AMP ainsi que pour les donneuses. 

  • Le modèle de financement prévoirait également un remboursement des frais de congélation dans le cas où les ovocytes, non utilisés, seraient finalement donnés à la banque d’ovocytes ou à la recherche publique.

  • Il s'agit d'un « compromis acceptable » entre une prise en charge privée et collective, dans la mesure où l’autoconservation ovocytaire est à la fois un service rendu aux femmes et une mesure de santé publique dont la collectivité retire un bénéfice.

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PROJET FAMILIAL : Quel projet familial émerge ? 

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Le recul de l’âge de la première grossesse et l’accroissement du nombre de femmes devant recourir à une banque d’ovocytes, faute d’avoir pu préserver leurs propres ovocytes à temps, rendent aujourd’hui urgente l’ouverture de l’autoconservation ovocytaire en France. Cette mesure de prévention de l’infertilité liée à l’âge est une mesure de santé publique qui s’inscrit dans la lignée des droits des femmes à planifier leurs grossesses.

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Voir le rapport de la participation ici.

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Cartographie de l'acteur

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